La culture du bien-être est très ancienne, elle date de plusieurs millénaires, il y a au moins 6 000 ans. Le bien-être est un sujet d’actualité qui se développe de plus en plus dans le métier de l’esthétique. Il interagit suivant le mode de vie de chacun : sa religion, ses croyances, son pays, ses coutumes …. Le bien-être est essentiel pour l’épanouissement personnel. Il passe par l’accomplissement d’une vie professionnelle et personnelle, mais aussi par l’harmonisation de soi. Pour l’atteindre il existe plusieurs procédés : la relaxation, la méditation, le sport, les massages, les ballades dans la nature….
On a pu démontrer que les soins par le contact tactile et l’apposition des mains étaient déjà pratiqués il y a environ 5 000 ans. Dans l’Âyurveda, enseignement hindou millénaire sur l’art de vivre vieux et en bonne santé, le massage est l’un des procédés thérapeutiques destinés à stimuler les capacités autoguérison, à procurer une profonde détente et à purifier le corps. Dans la médecine chinoise également, il est utilisé depuis des temps immémoriaux pour traiter et prévenir les maladies. En occident, nous connaissons surtout l’acupuncture, qui est l’une des formes de massage la plus ancienne avec celle de l’Âyurveda. La littérature de l’antiquité gréco-romaine donne de nombreuses indications sur la manière de prodiguer les massages et les lieux où ils étaient pratiqués : avant et après les tournois sportifs, durant la convalescence, après le bain, et surtout comme procédé thérapeutique contre les affections physiques et psychiques notamment les troubles digestifs, les difficultés respiratoires ou encore la mélancolie. Pour Hippocrate (vers 460-375 avant J-C) « père de la médecine occidentale », la friction de la peau était un art que devait posséder tout médecin.
Plus tard, c’est le médecin gréco-romain Galien (129-199 de notre ère) qui, dans ses écrits, fit très précisément allusion à certaines techniques de massages et à leur mode d’application. Avec l’extension du christianisme les contacts corporels seront longtemps bannis sous toutes leurs formes, de sorte que l’art séculaire du massage tombera presque dans l’oubli. Il faudra attendre le XVIème siècle pour retrouver dans les écrits des indications de recours au massage. Plus tard Ambroise Paré (1510-1590) mettra au point une forme de massage essentiellement destinée à accélérer la convalescence. Aujourd’hui encore, certaines notions, comme l’effleurage ou le pétrissage, témoignent de l’influence de ce grand médecin français. Au XIXème siècle enfin, le fondateur de la gymnastique suédoise Per Henrick Ling et le médecin hollandais Johann Georg Mezger donneront au massage ses lettres de noblesses. Et à la fin de ce même siècle, suite à son grand succès sur le plan thérapeutique, le massage classique, inspiré de la tradition gréco-romaine, deviendra un élément important du traitement médical de l’époque. Par la suite, les techniques de massage classique seront toujours plus affinées, développées et consolidées par des résultats d’études scientifiques.
Sources : Santé et bien-être, éditions Vigot, Massage détente forme et beauté, K.Schutt.
Le guide complet du massage, éditions le courrier du livre , Un manuel structuré pour un savoir faire professionnel, Wendy Kavanagh.
Comments